Quel est le projet ?
Dans le cadre de Digital Wallonia et en concertation avec le Pacte d'Excellence, il est envisagé d'étoffer les compétences numériques des jeunes et par conséquent de former en amont les enseignants aux sciences informatiques. Les universités et hautes écoles sections informatiques ont été mandatées par la Région Wallonne, en accord avec la Fédération Wallonie Bruxelles, pour développer des offres de formation dans ce domaine.
Ce groupe de travail (SI²) vise à terme à introduire l'enseignement des sciences informatiques dans le secondaire inférieur. Nous avons notamment élaboré un référentiel et développons des activités à destination des enseignants et des élèves du secondaire inférieur dans ce cadre.
Digital Wallonia
Avec le soutien de la Wallonie
Vous avez dit sciences informatiques ?
Nous mettons un point d'honneur à faire la différence entre plusieurs concepts qui se recouvrent et sont parfois confondus :
- la littératie numérique qui concerne l’aptitude à comprendre et à utiliser le numérique : il s’agit d’une compétence d’usage des outils du numérique dans divers contextes ;
- les sciences informatiques qui décrivent les concepts de base qui sous-tendent tout développement de systèmes informatiques : la connaissance des principes de base de l’algorithmique, de la programmation, de la représentation et la gestion des données, de la communication entre machines, etc. ;
- Les TICE : l’intégration des technologies de l’information et de la communication dans les pratiques pédagogiques des
enseignants qui vont de l'utilisation d'un tableau blanc interactif à l'emploi de logiciels/applications de simulation, de traitement de données, de classe interactive, de vote, etc.
Pourquoi enseigner les sciences informatiques ?
Pour reprendre quelques points importants développés plus avant dans notre document référentiel et dans bien d'autres (refs), voici les raisons principales qui nous motivent à penser qu'une éducation aux sciences informatiques devrait être offerte à toutes et tous dès l'école secondaire.
- Inclure la culture du numérique dans la culture générale des étudiants, pour leur permettre de comprendre et de mieux appréhender le monde dans lequel ils vivent.
- Voire en faire des acteurs comme le suggère le principe : "Programmer ou être programmé".
- Développer la créativité au travers d'un nouveau mode d'expression qu'est le numérique dans sa globalité et en particulier les différentes solutions possibles à apporter à des problèmes.
- Selon les hypothèses, les études et les estimations, une proportion plus ou moins large des métiers sera invariablement impactée par le numérique dans le futur. Que ce soit pour l'utilisation des outils numériques, pour en améliorer l'efficacité ou bien en développer de nouveau, une formation de base à ce qu'ils sont, leur compréhension et leurs limites est de plus en plus indispensable.
- De façon plus large, il s'agit aussi d'informer un maximum de personne de ce que sont les sciences informatiques et donc permettre à ceux que ça intéresserait qui aujourd'hui n'ont même parfois pas l'occasion de s'en rendre compte de pouvoir s'orienter vers un métier de l'informatique. Le faire dès le secondaire inférieur dans le cadre d'un passage commune à tous qu'est le premier degré du secondaire permet également de toucher des groupes sous-représentés dans les études scientifiques en général et dans l'informatique en particulier. Et ce parfois à cause de préjugés et d'une méconnaissance de ce que recouvre ce domaine de l'informatique.
- Et finalement, l'argument de l'emploi lui-même dans l'informatique, même si loin d'être notre premier argument, n'est pas à négliger. Une main-d’œuvre qualifiée à un secteur porteur qui offre des emplois de qualité est aussi une conséquence d'une formation à tous aux sciences informatiques.
Qui sommes-nous ?
SI² regroupe plusieurs acteurs différents autour de ce projet. Les sections informatiques des universités et hautes écoles francophones. Quelques sections pédagogiques également. Et des partenaires de l'associatif et de la formation.
HE Condorcet
Ecam
Ephec
HE2B ESI
HELHa
Helmo
henallux
hers
Hypothèse
IPL
PASS
UCL
ULB
ULiège
umons
UNamur
Qui sommes-nous ?
Voici une listes de personnes impliquées de près ou de loin dans le projet et qui pourront répondre à toutes vos questions, servir de point de contact local ou vous rediriger vers quelqu'un qui pourra le faire.
- HE Condorcet : Anne Vandevorst
- Ecam :
- Ephec : Virginie Vandenschrieck
- HE2B ESI : Geneviève Vanmeerbeeck - Cuvelier, Nicolas Pettiaux
- HELHa : Sandrine Dhoedt
- Helmo :
- henallux : Francoise Dubisy
- hers : Cédric Peeters
- Hypothèse : Sabine Daro
- IPL : Loïc Lecharlier
- PASS : Nathalie Clausse
- UCL : Olivier Goletti (coordinateur)
- ULB : Gilles Geeraerts
- ULiège : Benoit Donnet
- UMONS : Bruno Quoitin
- UNamur : Julie Henry
Que veut dire SI²
SI² vient de "Sciences Informatiques pour le Secondaire Inférieur".
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